L'enquête photographique en Valais (1989 - 2005)

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Actualités sportives et politiques, 1998

↓ Jean-Henry Papilloud, directeur de la Médiathèque Valais - Martigny

Parmi les sujets qui sont lancés sans que l’on sache à l’avance leurs développements, deux ont eu des prolongements différents: la candidature de Sion aux Jeux Olympiques et celle de Pascal Couchepin au Conseil fédéral.

Après l’échec de la candidature de Sion à l’organisation des Jeux Olympiques d’hiver de 2002, la troisième tentative pour 2006 suscite beaucoup d’espoirs et de controverses dans le Vieux-Pays. Le débat entre partisans et adversaires est vif et animé. Il ne se réduit pas à l’accueil d’une des plus grandes manifestations sportives du monde. En amont et en aval des épreuves, la mise en place d’infrastructures de tous types, comme les retombées prévisibles de la publicité indirecte, fait, qu’au-delà des Jeux, c’est la conception même du développement et de l’avenir de la région qui est en question.

Fort de cette certitude et de l’importance de ce qui se prépare, le bureau de l’Enquête propose au comité de candidature de documenter ce qui se passe dans les coulisses. De fait, durant quelques mois, la question est à la une. Pour sensibiliser la population, les initiants, puis les opposants, mettent sur pied des séances d’information, des manifestations. Ils produisent des visuels qui habitent pendant quelque temps le paysage de nos villes et de nos villages.

A l’aube du 19 juin 1999, la messe est dite. Le Valais n’aura pas ses Jeux Olympiques. Il lui reste quelques images que les acteurs du moment n’oublieront pas.

Toute autre est la série relative au troisième conseiller fédéral issu du Valais. Déjà présent sur la trajectoire de l’Enquête, Pascal Couchepin y fait son entrée officielle le 12 février 1998 à Conthey, lorsque l’assemblée du parti radical valaisan le choisit pour porter ses couleurs dans l’élection du Conseil fédéral. Avec sa personnalité, sa verticalité, il a suffisamment d’atouts pour que les photographes focalisent leurs objectifs sur lui et son destin. Dès lors, dans une forme de complicité distanciée, le personnage public fait partie des sujets récurrents de l’Enquête. L’élection et la réception du nouveau Sage permettent de donner de la chair à la vie politique, souvent avare de bonnes images. Il en est de même lorsqu’il accède à la présidence de la Confédération. Un photographe de l’Enquête l’accompagne encore quand il emmène ses collègues en promenade d’école à Isérables.